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Prosper MERIMEE - Chronique du regne de Charles IX
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Prosper Mérimée veut écrire un roman historique, mais très différent de ceux de Walter Scott, très différent aussi de celui de Vigny.
Issu d’une famille voltairienne, Mérimée est critique à l’égard de la religion. Cependant, il fréquente beaucoup les milieux protestants. Écrivant sur les guerres de religion, il se montre, dans ce livre, plutôt favorable aux huguenots persécutés. Parmi ses nombreuses sources3, sa préférence va à d’Aubigné.
1829 roman historique
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Henri MICHAUX - un barbare en Asie
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Michaux y décrit ses impressions concernant les différents pays qu’il traverse, les habitants de ces différents pays, et leurs cultures propres. D'un œil bienveillant mais sans concession, il montre sur un ton humoristique les différences culturelles existant entre ces populations et celles d’Europe occidentale, et ce que les Européens pourraient, selon lui, apprendre de ces populations.
Parmi les pays évoqués, on retrouve l’Inde, l’Indonésie, la Chine et le Japon...
L’ouvrage est assez court mais empreint de poésie, et il livre une vision plutôt légère mais souvent pertinente des cultures asiatiques.
1933 recit de voyage
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Adam MICKIEWICZ - Pan Tadeusz (Messire Thaddée)
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Il retrace le quotidien d'une famille de la noblesse lituanienne après l’arrivée de l’armée de Napoléon, en 1811 et 1812.
Pan Tadeusz czyli ostatni zajazd na Litwie (Pan Tadeusz ou la dernière incursion en Lituanie) est considérée comme son œuvre la plus importante.
1834 poesie
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Henry MILLER - Tropique du Cancer
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Ce récit personnel retrace avec intensité la vie affective et intellectuelle d'un Américain à Paris. Vu comme une ville lumineuse et sordide, Paris pousse dans son corps comme un cancer et grandit jusqu'à ce qu'elle l'ait dévoré. Cette ville tentaculaire, en rien rassurante, est un berceau de « naissances artificielles », où l'auteur retrouve le reflet de son visage dans les rues aux pavés inégaux, sur les murs constellés d'affiches, et où il lui faut s'affaler sur un banc, le ventre creux. Son désir : « Me promener dans le jardin des Tuileries et bander en regardant les statues muettes. Ou bien errer le long de la Seine, la nuit, errer sans fin, devenir fou de sa beauté. » En infatigable marcheur à l'oreille éveillée, aux narines ouvertes aux relents de choux et de pissotière comme au parfum des fraises sur le marché. Les monuments, les maisons, les parcs ne sont qu'un épiderme urbain surpris en flagrant délit d'osmose.
L'écriture se veut projection de la vie et des rythmes biologiques. Miller abolit toute hiérarchie entre le sexe et l'esprit, les viscères et les sentiments. L'érotisme ouvre à l'amour. La description explicite des rapports sexuels est portée par la conviction que « l'inertie est plus obscène que toute autre chose » : « Ayons un monde d'hommes et de femmes avec des dynamos entre les jambes. » Cette fiction autolibératrice, qui jette « un crachat au visage de l'art », a joui, non sans raisons, d'une réputation sulfureuse, car Tropique du Cancer est aussi un texte de littérature érotique.
1934 recit autobiographique

Henry MILLER - Sexus

roman
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Czeslaw MILOSZ - la Pensée captive
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1953 essai
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John MILTON - Paradis perdu
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«Même en Enfer, régner est digne d'ambition ; mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel.»
«Ce ne sont pas les lieux, c'est son coeur qu'on habite.»
[ John Milton ] - Extrait de Le Paradis perdu
1667 poesie
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Margaret MITCHELL - Autant en emporte le vent
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Autant en emporte le vent (titre original en anglais Gone with the Wind) est LE roman écrit par Margaret Mitchell au début du xxe siècle. Il est paru en 1936.
Avec la guerre, les privations, le siège d'Atlanta, les Yankees, les bombardements, des liens étroits se tissent entre tous ces personnages. Autour d'eux, vivent les planteurs de coton la société d'Atlanta, qui ne veulent rien changer à leur mode de vie malgré tous ces bouleversements. Qu'ils soient de la ville ou de la campagne, ces gens voient leur ancienne vie s'écrouler, leur civilisation se faire emporter. Ils sont ruinés financièrement et politiquement, et à la fin de la guerre ils voient les Yankees et les Noirs prendre le pouvoir en Géorgie, leur État si chèrement défendu. Et ce cauchemar qui suit la guerre est finalement pire que tout. La misère, la famine et la peur rôdent à la porte de tous les Confédérés. Les Yankees veulent écraser le Sud, en particulier la Géorgie qui passe pour un état rebelle et tous les moyens sont bons: fraude politique, spéculation financière, répression… La vie ne peut reprendre son cours car on voit des hommes pendus ou emprisonnés pour rien, des femmes agressées et violées sans que personne ne cherche à punir le coupable.
Dans ce chaos, les Sudistes ne se laissent pas faire. Et petit à petit, ils remonteront tous la pente. Mais certains ne prendront pas la même route que les autres…
Ce que l'on peut rajouter sur ce roman, c'est que les descriptions – que certains pourront trouver trop longues – permettent de se plonger réellement dans la vie de la Géorgie et de tous ces personnages. On finit presque par croire que l'on a existé avec eux.
1936 epopee
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Patrick MODIANO - La Place de l'Etoile
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Se présentant d’abord comme un juif antisémite appartenant à la Gestapo française, il vit à Genève et se lie avec Des Essarts, un aristocrate français, et Maurice Sachs, miraculeusement réapparu. Il s’enfuit alors à Vienne, où il devient proxénète, croyant devenir le Juif officiel du Troisième Reich, ami de Heydrich, proxénète officiel des SS et amant d’Eva Braun. On le voit ensuite partir en Israël dans un camp de rééducation qui ressemble fort à un camp de concentration, où l’armée israélienne « réforme » les juifs européens pour en faire de bons Israéliens délivrés de leurs obsessions au sujet du malheur juif, de la pensée juive, de l’esprit juif. Mais tout ceci semble n’être qu’illusion, car après une dernière scène où tous les personnages réapparaissent, on retrouve Schlemilovitch sur un divan à Vienne, en train de se faire psychanalyser par un médecin qu’il prend manifestement pour le docteur Freud.
1968 roman
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Jean-Baptiste Poquelin dit MOLIERE - Tartuffe ou l’Imposteur
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En écrivant cette pièce, Molière s’attaque à un bastion très influent : les dévots. Parmi eux se trouvent des hommes religieux corrects, sincères et innocents mais aussi des hommes sans aucune morale d'esprit et qui profitent de ce rôle sans pitié. C’est cette seconde catégorie que Molière tente de critiquer.
La pièce est ancrée dans la réalité historique avec l’allusion à la Fronde, qui a déchiré la France une quinzaine d’années auparavant. Le roi y apparaît plein de mansuétude et de sagesse.
la pièce reste révolutionnaire par sa mise en cause d’une religion qui deviendrait dictatoriale. Elle est, avec Dom Juan, une des pièces qui ont soulevé le plus de polémiques et d’oppositions.
Le Tartuffe ou l’Imposteur, comédie en cinq actes et en vers (1962 alexandrins) est représentée pour la première fois au château de Versailles le 12 mai 1664.
1664 theatre