FRAGONARD, le souvenir 1776 - BACH, partita pour violon seul
Le premier amour est éternel ...
Camille LAURENS - Dans ces bras-là
Jean-Honoré FRAGONARD, le souvenir 1776 @
la légèreté, la grâce, l'enjouement et l'intimité ont émergé en France vers le début du XVIIIe siècle et s'est répandu dans toute l'Europe au siècle suivant. D'après le catalogue de vente de 1792. La jeune fille est Julie, l'héroïne de Jean-Jacques Rousseau dont il parle dans son roman du même nom. Elle vient de recevoir une lettre de son amant. Si ravie de son contenu et si épris de lui, elle grave ses initiales dans l'écorce de l'arbre. Fragonard a peint avec beaucoup d'habileté. . Il s'agit d'un tout petit tableau mesurant à peine 25 cm x 19 cm, mais c'est une œuvre délicieuse et captivante du maître français de l'esprit rococo et qui était autrefois décrit comme «l'essence parfumée du XVIIIe siècle».
Illustration musicale: Jean-Sebastien BACH - partita n3 pour violon seul 1720
Le prélude de cette partita demande une technique d'archet avancée, et n'est composé pratiquement que de doubles-croches. Il comprend des passages en "campanella", effet dans lequel la même note est successivement jouée sur deux cordes différentes, à vide et voisine avec doigté, donc avec un timbre différent et une résonance qui peut évoquer une clochette (campanella en italien). Le prélude a aussi été transcrit pour luth et orgue dans l'ouverture de Wir danken dir, Gott, wir danken dir, BWV 29.