JORDAENS, le roi boit - BACH cantate 102 Phoebus et Pan
Buvons un coup, buvons-en deux
à la santé des amoureux, à la santé du Roi de France
Et merde pour le Roi d'Angleterre, qui nous a déclaré la guerre
chanson à boire (18e siècle)
Jacob JORDAENS - Le Roi boit !
Dans une scénographie débridée, Jacques Jordaens décrit la célébration familiale de l’Épiphanie, et y apporte une allégresse et une irrévérence rarement égalés. D’un sujet trivial – une scène de beuverie –, il fait une peinture d’histoire. Au centre de la toile, le « roi », coiffé d’une couronne en papier, préside alors la fête, et lève son verre, l’assemblée s’écrit en chœur « Le roi boit ! », et l’imite. Extraordinaire galerie de portraits dans lesquels Jordaens n’hésite pas à tordre les bouches et à montrer les fêtards régurgitant ou titubant. Ainsi tous les sens sont-ils sollicités : vue, odorat, goût, toucher, ouïe.
illustr musicale: J.S. BACH - cantate 201 - controverse entre Phoebus et Pan
Geschwinde, ihr wirbelnden Winde (Vite, vents tournoyants) (BWV 201), est une cantate profane de Jean-Sébastien Bach composée à Leipzig en 1729 comme Drama per musica. Le thème en est la lutte entre Phébus et Pan dans la mythologie grecque. Elle a peut-être été jouée au café de Gottfried Zimmermann. La pièce a été reprise de nouveau en 1735-1740 et en 1749 à Leipzig.
La cantate est écrite pour trois trompettes, timbales, deux flûtes traversières, deux hautbois d'amour, deux violons, alto et basse continue. Les solistes sont Momus (soprano), Mercure (alto), Tmolus (Ténor I), Midas (ténor II), Phébus (basse), Pan (basse II), et chœur à 6 voix (SATTBB.)