WITTE (de), interieur avec femme jouant de l epinette - SCHUBERT, impromptu n3
La poésie c'est le chant intérieur
François René de CHATEAUBRIAND
Emmanuel De WITTE - interieur hollandais 1660
Exécuté à Amsterdam vers 1660, le tableau Intérieur avec une femme jouant du virginal compte parmi les plus belles scènes domestiques de l’artiste. Altéré par l’usure du temps, il a bénéficié d’une campagne de restauration au sein des ateliers du musée, lui rendant ainsi tout l’éclat de ses couleurs et assurant sa pérennité.
illustr musicale:
Franz SCHUBERT - impromptu n3
L’univers poétique de cette pièce fait suite à celui du premier impromptu. Une mélancolie calme règne avec sérénité, qui rappelle l'Ave Maria. Quelques rares nuages apparaissent sous les traits de trilles graves, mais sans déclencher aucune tempête. Puis la mélodie de ce nocturne s’adoucit, avant de s’assoupir tendrement.
Les Impromptus pour piano regroupent deux séries de quatre courtes pièces composés par Franz Schubert en 1827.
Schubert composera 3 nouveaux morceaux dans le même esprit en mai 1828, juste avant sa mort, mais sans leur donner de titre. Ils seront baptisés par Johannes Brahms lors de leur première édition en 1868 après la mort du compositeur : Drei Klavierstücke (« Trois pièces pour piano »).
On peut raisonnablement lier la composition des impromptus aux vacances que Schubert a passées avec son ami Jenger, en septembre 1827, à Graz.
Les Impromptus, D. 899, (tout comme leurs frères cadets D 935, op. 142), forment un cycle, dans lequel le 3e semble prolonger la méditation du 1er, tandis que les 2e et 4e brillent comme des moments de rêverie.