Anonyme, icone 16e s, St george et le dragon - TCHAIKOVSKI, liturgie St Jean Chr (extr)
icone de Saint Georges et du dragon (Ecole de Novgorod)
D'après la Tradition, Georges de Lydda, officier dans l'armée romaine, arrive le jour la fille du roi va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné ; avec l'aide du Christ, et après un signe de croix, il le transperce de sa lance. La princesse est délivrée et le dragon la suit comme un chien fidèle jusqu'à la cité. Les habitants de la ville ayant accepté de se convertir au christianisme et de recevoir le baptême, Georges tue le dragon d'un coup de cimeterre
illustr musicale: TCHAIKOVSKY - Liturgie de St Jean Chrisostome 1879
Difficulté majeure pour un compositeur de musique religieuse, l’œuvre doit être purement vocale, car l’église orthodoxe ne tolère pas l’utilisation d’instruments de musique. La principale raison d’une telle règle est que Dieu doit être loué par l’instrument que lui-même a créé, c’est-à-dire les cordes vocales. D’autre part, le texte des différents hymnes qui constituent l’office liturgique doit être aisément compréhensible et ne pas disparaître derrière les effets musicaux. Si, l'oeuvre n’est pas une œuvre révolutionnaire, d’un point de vue historique sa parution aura permis l’éclosion de Sergueï Rachmaninov, qui par ses Vêpres, réalisera le rêve de Tchaïkovski d’un nouveau souffle créateur dans le chant liturgique russe.