BONHEUR (Rosa), foire aux chevaux 1855 - BRAHMS, quintette pour piano et cordes op34, scherzo (final)
Le peuple ressemble à un cheval débridé Qui se cabre, s’emballe et doit être guidé.
Barbara BOTTON
Rosa BONHEUR - foire aux chevaux 1855
Le Marché aux chevaux est un tableau de style réaliste, inspirée par le marché aux chevaux de Paris. Les chevaux choisis pour modèle sont des percherons à « forte encolure, reins courts et larges, croupe vigoureuse, tête petite, jambes fines, robe d'un gris truité, allures nerveuses, le cheval est saisi avec tous les signes, tous les caractères distinctifs de son espèce particulière ». Les chevaux, bien groupés, occupent les premiers plans et tout l'espace que l'œil peut embrasser. Ils sont représentés au trot, au galop, ou montés par de rudes palefreniers en blouse connus sous le nom de « casse-cous », officiers obligés de tout marché aux chevaux. Les allures variées sont rendues avec une grande fidélité. Les jarrets vigoureux sont reproduits sans exagération, le brillant de la robe révèle un lustre argenté qui évite le poli froid et consistant du marbre.
Jamais, depuis Géricault, personne n'avait dessiné et peint les chevaux avec cette science de la forme et du mouvement, et personne n'avait tenté l'étude si difficile du cheval.
Illustration musicale: Johannes BRAHMS - Quintette pour piano et cordes op34 - scherzo
Le Quintette pour piano en fa mineur opus 34 prend une place toute particulière dans l'œuvre de Brahms, non seulement à cause de son instrumentation singulière mais également par la complexité de l'histoire de sa genèse. On sait que Brahms détruisait les compositions qu'il ne considérait pas comme réussies. Mais, cette fois, il fit preuve d'une certaine patience. Beaucoup considèrent que Brahms, avec cette œuvre, atteint la plénitude de ses moyens.