RUBENS, arrivee de Marie de Medicis a marseille - MENDELSSOHN, symphonie ecossaise, allegro
Il est parfois moins admirable d'user de son pouvoir, que de se retenir d'en user.”
Henry de MONTHERLAND - La reine morte
Pierre-Paul RUBENS - arrivee de marie de medicis a marseille 1621
L’Arrivée de Marie à Marseille combine un fait historique et un dispositif allégorique peuplé de dieux antiques et de divinités marines principalement, dans la partie inférieure du tableau. le mélange des deux registres confère à cette toile une étrangeté. Les déesses s’attrapent pour que la turbulence de l’eau et l’excitation du moment ne désunissent pas cette triple unité, la disgrâce des creatures marines se mêle à la féminité, liant la beauté des femmes à la rudesse animale. Alors la peau satinée côtoie la texture glissante de la pieuvre. Rubens ne la craint pas, le rapprochement des deux registres relance l’immémoriale dialectique du regard subjectif et du regard objectif porté sur la beauté
huile sur toile 295 x 394 cm, Paris, Musée du Louvre
Illustr musicale: MENDELSSOHN - Symphony No. 3 op 56 ecossaise -2 Vivace ma no troppo
Le deuxième mouvement est un scherzo assez heureux, léger. Le thème évoqué à la clarinette rappelle la cornemuse, élément pouvant avoir donné la qualification d'écossaise à la symphonie.