Ce qui est passé a fui, ce que tu espères est absent,
mais le présent est à toi
proverbe arabe Frederick-Arthur BRIDGMAN - apres la fete à Alger
En 1872, le peintre américain quitte la France ou il etudiait pour un voyage vers l’Epagne, puis vers l’Afrique du Nord. Il s’installa dans un quartier pauvre d'Alger. Comme beaucoup d’autres artistes de l’époque, il découvrit des scènes de vie du quotidien qui seront peintes dans ses toiles. Frederick Arthur Bridgman reste, à ce jour, l’un des plus grands peintres de l’école orientaliste américaine.
Illustration musicale: Mai FAROUK - chanson populaire
De nombreuses voix de femmes ont résonné dans le monde arabe depuis les années 40. De l’Égyptienne Oum Kalsoum à la Libanaise Fairouz, en passant par l’Algérienne Warda. Ces grandes dames de la chanson populaire ont toutes fasciné, sur scène comme sur grand écran, symbolisant aussi un peuple aspirant à un renouveau. Trois chanteuses d’aujourd’hui célèbrent ces légendes : la Libanaise Abeer Nehme, la Palestinienne Dalal Abu Amneh et içi l’Égyptienne Mai Farouk. Avec l’Orchestre du monde arabe, elles célèbrent l’héritage de leurs aînées mais aussi le message dont elles étaient porteuses, plus actuel que jamais.
En dépit de leurs multiples apparences, les musiques arabes, qui proviennent toutes de la tradition orale, présentent certaines caractéristiques communes. À la différence de la musique occidentale dans laquelle se sont développés l'art de la polyphonie et de l'harmonie, la musique arabe est ancrée sur la monodie où la mélodie est monophonique (une seule note jouée à la fois) et construite sur un système extrêmement riche de modes mélodiques, appelés maqâms.
La musique arabe n'utilise pas, comme la musique occidentale, la gamme tempérée, mais la gamme naturelle, qui permet une interprétation toute différente de l'échelle des sons à l'intérieur d'une octave, et de leurs rapports (les intervalles). Si, dans la musique moderne, le monde arabe a souvent adopté le mode de notation occidental, le terme « gamme » est inapproprié, puisqu'il couvre théoriquement une octave, et que la musique arabe est construite sur des modes inférieurs à l'octave.