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DOISNEAU (Robert), le baiser - BRUCH (Max), cto pour violon ()    (agrandir)


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Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu.

Alfred De MUSSET



Robert DOISNEAU - le baiser de l'hotel de ville 1950
Prise en 1950 à proximité de l'hôtel de ville de Paris, le cliché représente un homme et une femme qui s'embrassent tout en marchant sur un trottoir encombré de passants, devant une terrasse de café. Elle a été réalisée dans le cadre d'un travail de Robert Doisneau pour le magazine Life qui l'a publiée le 12 juin 1950 au sein d'une série de photographies sur le thème de l'amour à Paris au printemps. La scène est jouée par deux étudiants en théâtre, Françoise Delbart (née Bornet) et son petit ami Jacques Carteaud, alors élèves au Cours Simon. Le photographe les avait rencontrés dans un café parisien et, les ayant vus s'embrasser, leur avait proposé une séance de prise de vue en pleine rue, moyennant une rétribution de 500 FF. L'identité des deux protagonistes fut longtemps inconnue, y compris de l'auteur lui-même.

illustr musicale: Max BRUCH - concerto pour violon no 1 en sol mineur op. 26
Il s'agit de la partition de loin la plus connue du compositeur. Le compositeur, n'étant pas violoniste, demanda des conseils à Joseph Joachim pour l'écriture de son concerto et lui en a dédicacé la partition. L'adagio lyrique est le point central de l'œuvre. Le mouvement, rempli d'un sentiment intérieur, a la forme d'une romance. Il débute directement par le thème principal chantant et élégiaque. Le violon solo développe une cantilène lyrique avec un accompagnement très léger de l'orchestre. Ici est mise particulièrement en évidence l'invention mélodique de Bruch. Le mouvement tout en restant intérieur augmente lentement d'intensité dominant des idées mélodiques, toujours lyriques et élégiaques.