Où sont les femmes? À la fois si belles et si pâles
... Avec leurs gestes pleins de charme Qui ont des rires pleins de larmes
Auraient-elles perdu leur flamme
Patrick JUVET
Gustav KLIMT - frise Beethoven - les forces du mal
En 34 mètres de frise, Gustav Klimt (1862–1918) donne écho à la Neuvième Symphonie de Beethoven dans sa composition la plus ambitieuse, où l’or, la nacre et la couleur sonnent en accents sibyllins sur de vastes pans de mur blancs. Un temps pour la grâce, où des corps sinueux de femmes gravitent en hauteur, enjoignant le chevalier doré à mener leur combat. Le paroxysme est atteint dans ce mur central, où les pouvoirs maléfiques se concentrent autour de la figure simiesque de Typhon, dans un décor aussi fastueux que chaotique. Un nouveau temps long, où se croisent les Génies et la Poésie et, enfin, le dénouement célébrant l’amour triomphant dans L’Ode à la Joie. Klimt parvient à accomplir ici le rêve sécessionniste : fusionner la peinture, la musique et l’architecture auxquelles il faut ajouter l’orfèvrerie en un même lieu.
Illustration musicale: Patrick JUVET - ou sont les femmes
Ce titre de Patrick Juvet, semble être une ode à la femme. Il qualifie la femme, il veut son retour. Dans l’une des parties de sa chanson, l’artiste souhaite le retour de femmes plus féminines. Il se demande où ont bien pu partir les femmes, qui ne s’enfuiraient pas une fois la nuit tombée. Il voudrait revoir ces femmes si authentiques, qui ont encore de l’amour dans le cœur et qui seraient moins mécaniques. Où sont donc passées les femmes, pour qu’on les cherche autant ?
Elles portent un blouson noir Elles fument le cigare
Font parfois un enfant Par hasard
Et dès que vient le soir Elles courent dans le néant
Vers des plaisirs provisoires
Où sont les femmes ? Avec leurs gestes pleins de charme
Dites-moi où sont les femmes Femmes, femmes, femmes, femmes Où sont les femmes?
Qui ont des rires pleins de larmes Auraient-elles perdu leur flamme
Flamme, flamme, flamme, flamme Où sont les femmes?
Elles ne parlent plus d'amour Elles portent les cheveux courts
Et préfèrent les motos Aux oiseaux
Elles ont dans le regard Quelque chose d'un robot
Qui étonne même les miroirs
Où sont les femmes ? Qu'on embrasse et puis qui se pâment
Dites-moi, où sont les femmes Femmes, femmes, femmes, femmes Où sont les femmes?
Qui ont ces drôles de vague à l'âme Qu'on carresse et puis qui planent
Planent, planent, planent, planent Où sont les femmes?
Où sont les femmes ? Qui vivent au bout des télégrammes
Dites-moi, où sont les femmes Femmes, femmes, femmes, femmes Où sont les femmes?
À la fois si belles et si pâles Aux yeux qui traînent et qui flânent
Flânent, flânent, flânent, flânent
Où sont les femmes ? Avec leurs gestes pleins de charme
Dites-moi où sont les femmes Femmes, Femmes, Femmes, Femmes Où sont les femmes?
Qui ont des rires pleins de larmes Auraient-elles perdu leur flamme
Flamme, flamme, flamme, flamme Où sont les femmes? Où sont les femmes?