ENSOR, intrigue 1890 - GOUNOD, marche funebre d une marionette (1890)
La face humaine est un masque.
si l'on voyait tout ce qu'il y a derrière,
Bénis soient les masques !
Max DEAUVILLE 1938
James ENSOR, intrigue 1890
Alors que les masques sont censés cacher les véritables visages de ceux qui les portent, chez Ensor, ils ont l'effet contraire. Ils mettent en évidence la méchanceté foncière de ceux-ci. La monumentalité de la scène est mise en évidence grâce à l’espace délimité par les têtes des figures et le bord du cadre. L’arrière-plan dévoile un ciel gris-bleu taché de nuages blancs. Le rouge et le vert forment à maintes reprises un contraste expressif et complémentaire saisissant.
illustr musicale: Charles GOUNOD, marche funebre d une marionette 1879
Écrite à la manière d'une marche funèbre pleine d'humour contenu, l'œuvre est une parodie légère reposant sur un jeu de décalage entre le sérieux des funérailles d'un être cher et le burlesque des personnages d'une troupe de marionnettes. La Marche funèbre d'une marionnette est célèbre par son utilisation dans le générique des 268 épisodes d'Alfred Hitchcock présente, l'anthologie en sept saisons (de 1955 à 1962) du réalisateur/présentateur qui créa cette série télévisée américaine.