GERICAULT, le radeau de la meduse - PERGOLESE, miserere ()
Sur l’océan couleur de fer pleurait un choeur immense
Et ces longs cris dont la démence semble percer l’enfer.
… Parfois au loin se laissait voir un feu qui se balance.
Paul-Jean TOULET - Contrerimes
GERICAULT - le radeau de la Meduse
Le Radeau de La Méduse représente le naufrage de la frégate Méduse, échouée le 2 juillet 1816 sur un banc de sable. Au moins 147 personnes se maintiennent à la surface de l'eau sur un radeau de fortune. L’événement devient un scandale d'ampleur internationale, en partie parce qu'un capitaine français servant la monarchie restaurée depuis peu est jugé responsable du désastre, en raison de son incompétence. En choisissant de représenter cet épisode tragique pour sa première œuvre d'importance, Géricault a conscience que le caractère récent du naufrage suscitera l'intérêt du public et lui permettra de lancer sa jeune carrière. Le tableau, qui souffre d'un assombrissement irréversible dû à un apprêt au bitume de Judée ou à une huile rendue trop siccative par un ajout abondant d'oxyde de plomb et de cire, est conservé au musée du Louvre, qui l'achète à un ami de l'artiste peu après sa mort en 1824.
illustr musicale: J.B. PERGOLESE - miserere
Ce Stabat Mater, basé sur un texte liturgique du xiiie siècle méditant sur la souffrance de la Vierge Marie, mère du Christ, était une possible commande du Duc de Maddaloni, mécène de Pergolèse et violoncelliste amateur
Le Stabat Mater, P. 77, est une œuvre écrite deux mois avant sa mort, dans le monastère de Pouzzoles.
Dernière œuvre du compositeur, qui meurt des suites d'une tuberculose à l'âge de 26 ans, elle est écrite pour deux voix chantées (traditionnellement soprano et alto, sans doute des castrats) et un petit ensemble instrumental comprenant cordes et basse continue. C'est aujourd'hui la composition la plus populaire de Pergolèse.