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date de publication: dimanche 05 avril 2020

CARAVAGE, The Death of the Virgin - LULLY, lacrimosa


Jour de larmes que ce jour-là, où ressuscitera, de la poussière, pour le jugement,
l’homme coupable. À celui-là donc, pardonnez, ô Dieu.

CARAVAGE - la mort de la Vierge
Caravage aurait utilisé comme modèle une prostituée car aucune femme honorable n'était autorisée à poser pour les artistes. Et la Vierge est représentée ni plus ni moins comme une femme plus très jeune. Il n’y a pas de romantisme dans la scène, pas le moindre rayon de lumière céleste pour adoucir le propos. Et c'est de ce réalisme que naît l’émotion, peut-être parce qu’en rendant son humanité à Marie à travers sa mort, Le Caravage rapproche le croyant

illustr musicale: J.B. LULLY - lacrimosa
de beaux moments de grâce, dont le sublime « Lacrimosa » forme le climax. L’atmosphère du De Profundis s’inscrit dans une belle continuité avec celle du Dies Irae. De ces deux grands motets, l’on retient surtout l’heureuse implication des différents artistes, solistes, musiciens et choristes. Imprimé sur les visages, dans les mouvements et dans les voix, le caractère de chacun des deux motets s’incarne avec une grande justesse