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date de publication: mercredi 26 mai 2021
MANET (Edouard), dejeuner sur l herbe - PRAVI (Barbara), personne d autre que moi
Je pourrais me balader nue, sans frousse
Sans peur qu'on se rit de moi
Car mon corps dérobe à la vue de tous
Un cÅur si délicat
Barbara PRAVI
Edouard MANET - dejeuner sur l'herbe 1668
Dans cet espace champetre, un groupe devise apres un repas copieux. Une femme, nue, nous regarde, sans complexe et avec une complaisance assumée. La brutalité du style aura suscité à l'époque un scandale autant esthétique que moral et des critiques acerbes. Manet bouscule en effet le bon goût des bourgeois qui visitent les expositions et tue d'une certaine manière la peinture mythologique. Cette toile peut ainsi être considérée comme l'une des premières Åuvres de la peinture moderne.
Illustration musicale: Barbara PRAVI - personne d'autre que moi
Un caractère bien trempé, des mots qui collent à la peau, des vagues de sentiments qui percent le cÅur, une densité enrobée de douceur, Barbara Pravi semble là pour faire rêver... Elle a gagné le cÅur de la France .. avec sa chanson classée deuxieme au concours de l'Eurovision 2021
On passe sa vie à mettre des manteaux
Un peu trop grands ou trop petits, jamais très beaux
Et l'on s'enroule dedans, en boule, ça nous rassure
On passe notre temps à chercher le nouveau
Le différent, le dernier cri, plus ou moins chaud
Et l'on se cache derrière ce masque, rien qu'une parure
Mais moi, qu'on me recouvre ou qu'on me voit vraiment
Je m'en fous comme des histoires au présent
J'enlève tout
Je pourrais me balader nue, sans frousse
Sans peur qu'on se rit de moi
Car mon corps dérobe à la vue de tous
Un cÅur si délicat
Seul le soir, il se met à nu
Révèle aux ombres l'éclat
Mais jamais personne ne l'a vu
Personne d'autre que moi
Ãté, hiver qu'importe les saisons
On sait y faire, on s'camoufle toujours en fonction
Plutôt les larmes ou bien les charmes, comme tu préfères
Mais moi, je dis tout haut ce que je pense au dedans
Je m'en fous, je sais aussi faire semblant
Si bien, je joue
Je pourrais me balader nue, sans frousse
Sans peur qu'on se rit de moi
Car mon corps dérobe à la vue de tous
Un cÅur si délicat
Seul le soir, il se met à nu
Révèle aux ombres l'éclat
Mais jamais personne ne l'a vu
Personne d'autre que moi
Personne d'autre que moi