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date de publication: jeudi 10 juin 2021
MAGRITTE (Rene), le banquet 1958 - BACH, passion St Jean, Unser Herr
La beauté du monde, qui est si fragile, a deux arêtes, l'une de rire, l'autre d'angoisse, coupant le coeur en deux
Virginia WOOLF
René MAGRITTE - le banquet 1958
Cette toile est la dernière, la plus grande et la plus impressionnante des quatre peintures à l'huile de ce titre. Dans cette image, Magritte s'est concentré sur l'idée surréaliste du déplacement. Un objet est superposé à un autre plus grand auquel il n'a aucun rapport. Ces Åuvres sont des exemples frappants de l'intérêt de Magritte pour le visible et l'invisible. Magritte a rendu le soleil visible en créant une énigme visuelle, dans laquelle le soleil n'est pas déplacé de son contexte habituel, mais rendu étrange.
Illustration musicale: J.S. BACH - passion selon St Jean - Herr, unser Herrscher
En quelÂques mesuÂres, nous retrouÂvons plonÂgés dans un atmoÂsphère lourde et pesante, le cÅur déjà serré devant les soufÂfranÂces qui sâannonÂcent. Après lâintroÂducÂtion insÂtruÂmenÂtale qui se déploie dans une atmoÂsphère grave et de plus en plus tenÂdue, lâentrée des choÂrisÂtes résonne comme un appel déchiÂrant. Avec ce chÅur dâintroÂducÂtion de la Passion, Jean Sébastien Bach écrit une des pièÂces les plus draÂmaÂtiÂques de toute son Åuvre, et crée vériÂtaÂbleÂment les condiÂtions de lâécoute active de la pasÂsion entière.