brouage.com - Rep. / Data


publications (facebook)
- MYSQL: (la) les plus anciennes / (la) les plus recentes - par oeuvres asc / desc - par musiques asc / desc
DEBUT - PRECEDENT - 480 - SUIVANT - FIN (publications les plus anciennes)
date de publication: jeudi 10 juin 2021

MAGRITTE (Rene), le banquet 1958 - BACH, passion St Jean, Unser Herr


La beauté du monde, qui est si fragile, a deux arêtes, l'une de rire, l'autre d'angoisse, coupant le coeur en deux

Virginia WOOLF

René MAGRITTE - le banquet 1958
Cette toile est la dernière, la plus grande et la plus impressionnante des quatre peintures à l'huile de ce titre. Dans cette image, Magritte s'est concentré sur l'idée surréaliste du déplacement. Un objet est superposé à un autre plus grand auquel il n'a aucun rapport. Ces œuvres sont des exemples frappants de l'intérêt de Magritte pour le visible et l'invisible. Magritte a rendu le soleil visible en créant une énigme visuelle, dans laquelle le soleil n'est pas déplacé de son contexte habituel, mais rendu étrange.

Illustration musicale: J.S. BACH - passion selon St Jean - Herr, unser Herrscher
En quel­ques mesu­res, nous retrou­vons plon­gés dans un atmo­sphère lourde et pesante, le cœur déjà serré devant les souf­fran­ces qui s’annon­cent. Après l’intro­duc­tion ins­tru­men­tale qui se déploie dans une atmo­sphère grave et de plus en plus ten­due, l’entrée des cho­ris­tes résonne comme un appel déchi­rant. Avec ce chœur d’intro­duc­tion de la Passion, Jean Sébastien Bach écrit une des piè­ces les plus dra­ma­ti­ques de toute son œuvre, et crée véri­ta­ble­ment les condi­tions de l’écoute active de la pas­sion entière.