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GENTILE da Fabriano, adoration des mages - LULLY, Jubilate Deo ()

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GENTILE da Fabriano, adoration des mages - LULLY, Jubilate Deo ()



GENTILE da Fabriano - adoration des mages 1423
L’œuvre doit être « lue » comme le texte d'un récit, à partir de l'angle supérieur gauche, où les trois Rois Mages, réunis au bord de la mer, contemplent l'étoile qu'ils doivent suivre. Leur route serpente ensuite entre entre les collines et les champs cultivés, en direction de Jérusalem sous le cadre de l'arche centrale… Puis changeant brusquement de direction, la masse du cortège surgit soudainement d’un profond ravin que bordent un rocher et une barrière… Maintenant, on peut discerner les visages, et observer les plus petits détails des vêtements, des armes et des harnachements. La multitude, formée de chasseurs, de nobles, d’animaux exotiques s'arrête à la droite de premier plan, ayant atteint sa destination. Les rois, descendus de leur monture, s’approchent de la crèche, Le second roi est sur le point de remettre son don alors que l'aîné est prosterné et embrasse les pieds de l’Enfant Dieu devant l’élégante Vierge, ravies par la scène.
Le célèbre retable de l’Adoration des Mages, signé et daté 1423 sur le châssis, a été commandé à l’artiste par Palla di Noferi Strozzi, pour sa chapelle familiale de l'église Santa Trinita de Florence. L’opulence et la culture des donateurs Strozzi sont manifestes dans l’utilisation luxueuse de l'or, dans le faste de la procession des Mages, dans la description des animaux exotiques comme les singes et les léopards.

Illustr musicale: Jean-Baptiste LULLY - Jubilate Deo
Le Jubilate Deo de 1660, le premier motet de Lully, est un mélange, une compilation de douze psaumes différents. Cette compilation génère un texte parfaitement adapté à l’événement célébrant la paix et le mariage royal de Louis XIV scellant celle-ci. Tout au long du texte, des amendements, ainsi que d’autres changements subtils mais importants, suggèrent que la première intention de l’auteur était de louer Louis XIV en tant que Roi ; les références à Dieu, lorsqu’elles apparaissent, semblent presque secondaires.