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BOILLY (Louis Leopold), entree libre au theatre (detail) - PIAF (Edith), la foule
BOILLY (Louis Leopold), entree libre au theatre (detail) - PIAF (Edith), la foule la foule qui nous traîne, nous entraîne ...
Michel RIVGAUCHE - la foule ()
BOILLY (Louis Leopold), entree libre au theatre (detail) - PIAF (Edith), la foule
Louis-Leopold BOILLY - entree libre au theatre (detail)
Dans son tableau, Louis-Léopold Boilly peint cet engouement du peuple pour ces spectacles. Il représente une importante bousculade devant la porte de l’Ambigu-Comique qui était à cette époque l’un des plus importants théâtres spécialisés dans le genre du mélodrame. Dans la composition, les personnages se poussent et s’entrechoquent violemment devant l’entrée. Les peintures de Louis-Léopold montrent toute la diversité de la vie urbaine, de ses costumes et de ses coutumes, entre la période révolutionnaire et la Restauration.
Illustration musicale: Edith PIAF - la foule
Il s'agit de l'adaptation de "Que nadie sepa mi sufrir", valse péruvienne d'origine argentine composée en 1936 par Ángel Cabral. Les paroles sont de Michel Rivgauche et la musique d'Ángel Cabral. Une jeune femme, perdue dans une fête populaire, la foule est dense, la jeune femme se retrouve dans les bras d'un inconnu. Tous deux, impuissants, se laissent emporter par la magie de cet instant. Mais la foule les séparent de nouveau, et emporte au loin cet inconnu qu'elle ne reverra jamais.
Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le soleil et sous la joie
Et j'entends dans la musique les cris, les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
Et perdue parmi ces gens qui me bousculent
Étourdie, désemparée, je reste là
Quand soudain, je me retourne, il se recule
Et la foule vient me jeter entre ses bras
Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne
Écrasés l'un contre l'autre, nous ne formons qu'un seul corps
Et le flot sans effort nous pousse, enchaînés et l'un et l'autre
Et nous laisse tous deux épanouis, enivrés et heureux
Entraînés par la foule qui s'élance et qui danse une folle farandole
Nos deux mains restent soudées
Et parfois soulevés, nos deux corps enlacés s'envolent
Et retombent tous deux épanouis, enivrés et heureux
Et la joie éclaboussée par son sourire
Me transperce et rejaillit au fond de moi
Mais soudain je pousse un cri parmi les rires
Quand la foule vient l'arracher d'entre mes bras
Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne
Nous éloigne l'un de l'autre, je lutte et je me débats
Mais le son de ma voix s'étouffe dans les rires des autres
Et je crie de douleur, de fureur et de rage et je pleure
Étraînée par la foule qui s'élance et qui danse une folle farandole
Je suis emportée au loin
Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole
L'homme qu'elle m'avait donné et que je n'ai jamais retrouvé
Dans son tableau, Louis-Léopold Boilly peint cet engouement du peuple pour ces spectacles. Il représente une importante bousculade devant la porte de l’Ambigu-Comique qui était à cette époque l’un des plus importants théâtres spécialisés dans le genre du mélodrame. Dans la composition, les personnages se poussent et s’entrechoquent violemment devant l’entrée. Les peintures de Louis-Léopold montrent toute la diversité de la vie urbaine, de ses costumes et de ses coutumes, entre la période révolutionnaire et la Restauration.
Illustration musicale: Edith PIAF - la foule
Il s'agit de l'adaptation de "Que nadie sepa mi sufrir", valse péruvienne d'origine argentine composée en 1936 par Ángel Cabral. Les paroles sont de Michel Rivgauche et la musique d'Ángel Cabral. Une jeune femme, perdue dans une fête populaire, la foule est dense, la jeune femme se retrouve dans les bras d'un inconnu. Tous deux, impuissants, se laissent emporter par la magie de cet instant. Mais la foule les séparent de nouveau, et emporte au loin cet inconnu qu'elle ne reverra jamais.
Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le soleil et sous la joie
Et j'entends dans la musique les cris, les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
Et perdue parmi ces gens qui me bousculent
Étourdie, désemparée, je reste là
Quand soudain, je me retourne, il se recule
Et la foule vient me jeter entre ses bras
Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne
Écrasés l'un contre l'autre, nous ne formons qu'un seul corps
Et le flot sans effort nous pousse, enchaînés et l'un et l'autre
Et nous laisse tous deux épanouis, enivrés et heureux
Entraînés par la foule qui s'élance et qui danse une folle farandole
Nos deux mains restent soudées
Et parfois soulevés, nos deux corps enlacés s'envolent
Et retombent tous deux épanouis, enivrés et heureux
Et la joie éclaboussée par son sourire
Me transperce et rejaillit au fond de moi
Mais soudain je pousse un cri parmi les rires
Quand la foule vient l'arracher d'entre mes bras
Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne
Nous éloigne l'un de l'autre, je lutte et je me débats
Mais le son de ma voix s'étouffe dans les rires des autres
Et je crie de douleur, de fureur et de rage et je pleure
Étraînée par la foule qui s'élance et qui danse une folle farandole
Je suis emportée au loin
Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole
L'homme qu'elle m'avait donné et que je n'ai jamais retrouvé