MICHEL-ANGE, le jugement dernier, les anges - HAENDEL, le Messie, Halleluiah
MICHEL-ANGE, le jugement dernier, les anges - HAENDEL, le Messie, Halleluiah
MICHEL-ANGE, le jugement dernier, les anges () MICHEL-ANGE, le jugement dernier, les anges - HAENDEL, le Messie, Halleluiah
MICHEL-ANGE, le jugement dernier, les anges
Le jugement dernier, c’est la glorification de la chair. Au centre de la composition, on voit des anges dans des postures diverses qui portent en triomphe les instruments de la passion, ces gages du salut pour les âmes fidèles, condamnation éternelle des âmes perverses pour qui le sang du Christ a été répandu en vain. On pourrait y critiquer plus qu’ailleurs une grande recherche dans les poses et quelques gestes contournés à l’excès, si quelque chose pouvait avec raison être critiquée dans une œuvre où la fermeté du style est si imposante et si continue, qu’il semble que le tableau entier ait été peint à la fois et sous l’inspiration la plus soudaine .
Qui croirait, si l’histoire ne nous l’apprenait, que cet ouvrage si plein de hardiesse dans la conception et d’une exécution si virile, est l’ouvrage d’un vieillard ? Michel-Ange avait passé soixante ans quand il entreprit cet immense travail. La diversité de ses travaux, jointe aux contrariétés qu’il rencontra dans leur exécution, fut cause qu’il ne mit pas moins de sept ou huit ans pour l’achever ; ce qui rend encore plus surprenante l’unité qu’on voit régner dans toutes ses parties, dont aucune ne trahit l’effort ou la fatigue.
Illustration musicale: HAENDEL - Le Messie, Halleluiah
Le jugement dernier, c’est la glorification de la chair. Au centre de la composition, on voit des anges dans des postures diverses qui portent en triomphe les instruments de la passion, ces gages du salut pour les âmes fidèles, condamnation éternelle des âmes perverses pour qui le sang du Christ a été répandu en vain. On pourrait y critiquer plus qu’ailleurs une grande recherche dans les poses et quelques gestes contournés à l’excès, si quelque chose pouvait avec raison être critiquée dans une œuvre où la fermeté du style est si imposante et si continue, qu’il semble que le tableau entier ait été peint à la fois et sous l’inspiration la plus soudaine .
Qui croirait, si l’histoire ne nous l’apprenait, que cet ouvrage si plein de hardiesse dans la conception et d’une exécution si virile, est l’ouvrage d’un vieillard ? Michel-Ange avait passé soixante ans quand il entreprit cet immense travail. La diversité de ses travaux, jointe aux contrariétés qu’il rencontra dans leur exécution, fut cause qu’il ne mit pas moins de sept ou huit ans pour l’achever ; ce qui rend encore plus surprenante l’unité qu’on voit régner dans toutes ses parties, dont aucune ne trahit l’effort ou la fatigue.
Illustration musicale: HAENDEL - Le Messie, Halleluiah