RODIN (Auguste), le baiser - SCHUMANN, concerto pour piano op54, final
RODIN (Auguste), le baiser - SCHUMANN, concerto pour piano op54, final
Auguste RODIN - le baiser 1888 () RODIN (Auguste), le baiser - SCHUMANN, concerto pour piano op54, final
Auguste RODIN - le baiser 1888
Le Baiser représentait à l’origine Paolo et Francesca, personnages issus de La Divine Comédie de Dante Alighieri. Tués par le mari de Francesca qui les avait surpris en train de s’embrasser, les deux amoureux furent condamnés à errer dans les Enfers. Le modelé souple et lisse, la composition très dynamique et le thème charmant valurent à ce groupe un succès immédiat. Aucun détail anecdotique ne venant rappeler l’identité des deux amants, le public le baptisa Le Baiser, titre abstrait qui traduit bien son caractère universel.
Illustr musicale: Robert SCHUMANN - concerto pour piano en la m - final
La valeur lyrique de ce concerto a souvent été soulignée. La diversité thématique, notamment, en est remarquable. Plus intimiste et moins brillant que ceux de Chopin ou de Liszt, plus proche de ceux de Beethoven.
Eve tendit la belle pomme Et Adam la saisit des dents
Eve tendit la pomme a Adam Et de ses dents il la mordit !
Etait-ce la pomme ou son sein Qu'Adam saisit entre ses mains ?
Etait-ce la pomme ou ses seins Qu'Adam saisit dans ses deux mains ?
L'histoire ne nous dira jamais rien De ce jardin nommé Eden
Où une belle pomme un matin Rencontra un serpent malin
Ainsi churent, l'homme et la pomme Sans fin !
Catherine Escarras
Jardin du Luxembourg T'en souviens-tu?
Cette statue De deux amants Enlacés Enlaçant L'Eternité.
Jardin du Luxembourg Cette statue Qui comptait nos baisers
Et nos serments T'en souviens-tu Vraiment?
Jardin du Luxembourg Le temps glisse Sur le marbre lisse
Des corps sublimes Sublimant Leur amour.
Octobre somptueux et doux Nous rappelait à nos rendez-vous
Ah! Ne jamais rien promettre La statue nous attend peut-être
Mon enfant sauvage, mon amour Où sommes-nous, où sommes-nous?
Ah! Ne jamais rien soumettre Des choses du temps à l'amour
Jardin du Luxembourg J'entends seulement mes pas
L'amour s'en est allé Sous les marronniers par les allées
Sous le regard grave des poètes Mon hiver ce sera toi.
© Jean-Paul Sermonte
Le Baiser représentait à l’origine Paolo et Francesca, personnages issus de La Divine Comédie de Dante Alighieri. Tués par le mari de Francesca qui les avait surpris en train de s’embrasser, les deux amoureux furent condamnés à errer dans les Enfers. Le modelé souple et lisse, la composition très dynamique et le thème charmant valurent à ce groupe un succès immédiat. Aucun détail anecdotique ne venant rappeler l’identité des deux amants, le public le baptisa Le Baiser, titre abstrait qui traduit bien son caractère universel.
Illustr musicale: Robert SCHUMANN - concerto pour piano en la m - final
La valeur lyrique de ce concerto a souvent été soulignée. La diversité thématique, notamment, en est remarquable. Plus intimiste et moins brillant que ceux de Chopin ou de Liszt, plus proche de ceux de Beethoven.
Eve tendit la belle pomme Et Adam la saisit des dents
Eve tendit la pomme a Adam Et de ses dents il la mordit !
Etait-ce la pomme ou son sein Qu'Adam saisit entre ses mains ?
Etait-ce la pomme ou ses seins Qu'Adam saisit dans ses deux mains ?
L'histoire ne nous dira jamais rien De ce jardin nommé Eden
Où une belle pomme un matin Rencontra un serpent malin
Ainsi churent, l'homme et la pomme Sans fin !
Catherine Escarras
Jardin du Luxembourg T'en souviens-tu?
Cette statue De deux amants Enlacés Enlaçant L'Eternité.
Jardin du Luxembourg Cette statue Qui comptait nos baisers
Et nos serments T'en souviens-tu Vraiment?
Jardin du Luxembourg Le temps glisse Sur le marbre lisse
Des corps sublimes Sublimant Leur amour.
Octobre somptueux et doux Nous rappelait à nos rendez-vous
Ah! Ne jamais rien promettre La statue nous attend peut-être
Mon enfant sauvage, mon amour Où sommes-nous, où sommes-nous?
Ah! Ne jamais rien soumettre Des choses du temps à l'amour
Jardin du Luxembourg J'entends seulement mes pas
L'amour s'en est allé Sous les marronniers par les allées
Sous le regard grave des poètes Mon hiver ce sera toi.
© Jean-Paul Sermonte