REMBRANDT, Bethsabee au bain tenant la lettre de David
HAENDEL, Ariodante, Scherza infida(aria sop)
Que ce soit la joie ou la peine, elles viendront toujours là où tu les attendras le moins
Pierre BENOIT - Bethsabée
REMBRANDT - Bethsabée au bain tenant la lettre de David
une femme sortant du bain. Une servante lui essuie les pieds. C'est Bethsabée, épouse du soldat Urie. Son regard est songeur et indécis, car elle vient de lire la lettre qu'elle tient dans sa main droite et qui provient du roi David. Ce dernier, l'ayant observée durant son bain, l'invite à son palais. Bethsabée est plongée dans une douce lumière qui souligne son isolement et sa réflexion sur cette invitation qu'elle finira par accepter et qui engendrera la naissance du futur roi Salomon
Illustration musicale: HAENDEL - Ariodante - Scherza infida(aria sop) (Acte II, Scene.3)
La partition, reflet de différentes influences, offre un véritable renouvellement du langage musical et une conception théâtrale recentrée sur lâexpression des sentiments, sans recours artificiel au merveilleux. Cette histoire dâamours contrariées fait une place importante à la description de la nature. Autant dâéléments qui contribuent de manière étonnante à faire de cet « opera seria » dans lequel Haendel sâaffranchit des contraintes de lâaria da capo pour mieux traduire la passion, un ouvrage romantique avant la lettre.
Après être tombé dans l'oubli, Ariodante profite de la redécouverte de la musique baroque des années 1970 pour être de nouveau proposé au public. L'air le plus connu de l'opéra est un lamento : Scherza infida.