VERONESE (Paolo), adoration des mages
BACH, cantate bwv 167, 05 choral fin
Si seulement nous connaissions ce qui est à notre portée ! Nous n'avons rien à voir avec ce qui nous dépasse
Romanos le MELODE
Paolo VERONESE - adoration des mages
Ses tableaux sont comme des machines grande ouvertes sur un horizon qui dépasse les dimensions physiques de la toile : les colonnes du temple, qui représentent lâAntiquité, sâélèvent en hauteur et semblent sâadapter à cette dynamique. Le regard découvre tous les protagonistes dans une position non pas statique mais dynamique. celui qui regarde lâÅuvre est incité à cheminer en direction de lâEnfant au lieu de se figer dans une adoration statique. Véronèse invente le détail du vieux roi qui, prostré, avec une simplicité inattendue, lève son visage pour embrasser les pieds de lâEnfant.
Illustration musicale: J.S. BACH - cantate Bwv 167 - choral final
Le choral final, un chant de louanges, est fondé sur la mélodie de Nun lob, mein Seel, den Herren. Bach ne l'a pas écrit simplement en quatre parties comme d'habitude. Au contraire, il utilise tous les instruments et toutes les voix simultanément. Le hautbois double le violon, une trompette piccolo intervient pour une seule intervention, doublant la soprano, le chÅur est engagé dans un concerto de l'orchestre1,4. L'arrangement anticipe les chorals de conclusion de lâOratorio de Noël et de lâOratorio de l'Ascension, composés plus de dix ans plus tard.