INDUNO (Gerolamo), Jeune fille d Italie 1862
Serge REGGIANI, ma fille Gerolamo INDUNO - Jeune fille d Italie 1862 (titre original: triste pressentiment)
Une jeune fille dans une chambre, au saut du lit, en chemise de nuit, dans un intérieur pauvre. Une maison de simple apparence, la cheminée étroite, le mobilier minimum, le sol usé, traduisent cette pauvreté du logis. La fenêtre ouverte et le ciel bleu nous indiquent peut-être le jour naissant.
Sur le mur du fond, la statue de Garibaldi evoque le soulevement des partisans de lâUnité italienne parmi lesquels ces jeunes gens apparement tranquilles et appliqués qui préparent en réalité une revolution !
Illustration musicale: Serge REGGIANI - ma fille
La chanson a la forme d'une lettre à sa fille, qui a bien grandit, et dans laquelle le père livre aussi bien sa peur de l'éloignement et de la séparation, que sa fierté et le soutien qu'il apporte à la jeune demoiselle de vingt ans.
Ma fille, mon enfant
Je vois venir le temps
Où tu vas me quitter
Pour changer de saison
Pour changer de maison
Pour changer d'habitudes
J'y pense chaque soir
En guettant du regard
Ton enfance qui joue
A rompre les amarres
Et me laisse le goût
D'un accord de guitare
Tu as tant voyagé
Et moi de mon côté
J'étais souvent parti
Des Indes à l'Angleterre
On a couru la Terre
Et pas toujours ensemble
Mais à chaque retour
Nos mains se rejoignaient
Sur le dos de velours
D'un chien qui nous aimait
C'était notre façon
D'être bons compagnons
Mon enfant, mon petit
Bonne route... Bonne route
Tu prends le train pour la vie
Et ton cÅur va changer de pays
Ma fille, tu as vingt ans
Et j'attends le moment
Du premier rendez-vous
Que tu me donneras
Chez toi ou bien chez moi
Ou sur une terrasse
Où nous évoquerons
Un rire au coin des yeux
Le chat ou le poisson
Qui partageaient nos jeux
Où nous épellerons
Les années de ton nom
A vivre sous mon toit
Il me semble parfois
Que je t'avais perdue
Je vais te retrouver
Je vais me retrouver
Dans chacun de tes gestes
On s'est quittés parents
On se retrouve amis
Ce sera mieux qu'avant
Je n'aurai pas vieilli
Je viendrai simplement
Partager tes vingt ans
Mon enfant, mon petit
Bonne route... Bonne route
Sur le chemin de la vie
Nos deux cÅurs vont changer de pays
Paroliers : Eddy Marnay / Raymond Bernard Cohen