GEROME (Jean-Leon), deux majestes
BEETHOVEN, symphonie n7, 3e mt(extr)
C'est l'heure du lion.
Sur les brûlantes pierres et sous un jour pesant aux rayons irrités
Il a dormi. C'est l'heure. Il ouvre les paupières.
Il se dresse, en soupirant, les ongles écartés
Sully PRUDHOMME
Jean-Léon GEROME - deux majestés
Gérôme, souvent comparé à Ingres à cause de son érotisme exotique, fut fidèle toute sa vie au style appelé « réalisme académique ». On qualifiait sa peinture dâ« ethnographique » à cause de la profusion de scènes orientales. La variété de son talent dâune grande virtuosité technique a inspiré des pièces de théâtre et des tableaux vivants. Malgré ses efforts pour observer une neutralité dans ses représentations, son Åuvre témoigne de ses goûts personnels : la rigueur et la douceur, la nostalgie des mythes bibliques, la contemplation mystique de la nature éveillée par les qualités esthétiques du monde oriental
illustr musicale: L.V. BEETHOVEN - symphonie n7 - 3e mt lent
Beethoven compose cette symphonie grandiose durant la terrible période de campagne de Russie de 1812 des guerres napoléoniennes contre le Saint-Empire romain germanique, en même temps que sa Symphonie no 8. durant une cure thermale à Teplitz en Bohême, où âgé de 41 ans, il tente de soigner ses débuts de surdité croissante causée par une otospongiose. Il rencontre Goethe durant cette période, avec qui il partage ses plus vifs tourments patriotiques vis à vis de l'issue de la guerre.