BROWN (John George), The Card Trick 1889
GERSCHWIN (George), concerto pour piano, adagio
Qu'un joueur est heureux ! sa poche est un trésor
sous ses heureuses mains le cuivre devient or
Jean-François REGNARD - le joueur
John George BROWN - the card trick 1889
Les récits de Brown conservent le caractère explicite des Åuvres du milieu du XIXe siècle, bien qu'il en ait peint beaucoup plus tard. Dans cette toile, trois bootblacks blancs regardent un jeune noir exécuter un tour de carte. Brown (Américain, 1831â1913) attribue l'intelligence de la rue et les compétences de joueur de jeu à ce personnage intelligent. L'un des rares peintres américains avant 1900 à s'attaquer au sujet des pauvres des villes, Brown s'est spécialisé dans les représentations sentimentales d'immigrants industrieux, en particulier les gamins des rues qui projettent l'optimisme et la bonne humeur malgré les difficultés de la vie en ville. Ces ragamuffins, homologues d'Horatio Alger, le bootblack de 14 ans sans abri, Ragged Dick, et d'autres personnages pleins de ressources, ont prospéré et inspiré Brown jusqu'à ce que les lois sur l'enseignement public obligatoire mettent fin à leur entreprise.
Illustr musicale: George GERSCHWIN - concerto pour piano - adagio
Ce mouvement lent est probablement le plus inventif. Lorsque le piano fait son entrée, tardivement, il impose sa fantaisie déhanchée proche du jazz, et il s'empare peu à peu de tout le mouvement.