Henri ROUSSEAU - le sultan du Maroc a cheval 1926
Au faîte de sa gloire, Henri Emilien Rousseau, obtient lâautorisation, privilège rarissime, dâaccéder à la cour royale du Maroc. A cette époque, la représentation humaine est évitée. En effet, le Sultan est considéré comme descendant directement de la famille du prophète. Il est toutefois consenti quâHenri Emilien Rousseau peigne le Sultan à lâoccasion dâune tournée itinérante pour rappeler sa prééminence. LâÅuvre marie une touche nerveuse et agitée, à un grand souci du détail. Avec une extrême précision, ce passionné de chevaux représente alors avec soin le pelage et lâagitation de ses élégantes montures, que précède, en tête du cortège, un lévrier arabe.
Illustr musicale: Michael IBRAHIM - bayati medley (National Arab Orchestra)
En dépit de leurs multiples apparences, ces musiques arabes, qui proviennent toutes de la tradition orale, présentent certaines caractéristiques communes, un mélange du système indien et de l'art d'interpréter le maqâm, bien que des particularités régionales soient marquées. Les multiples sources d'influences de cette musique remontent aux Perses et aux Grecs. Réciproquement, les traditions majeures forgées en Arabie se développèrent et subirent les influences d'anciennes cultures des différents pays où lâislam et la civilisation arabe s'imposèrent, notamment en Perse, en Anatolie, au Proche-Orient et au Maghreb tous liés au système indien.