BOTTICELLI, le retour de judith a Bethulie - VIVALDI, Juditha triumphansBOTTICELLI, le retour de judith a Bethulie - VIVALDI, Juditha triumphans BOTTICELLI - le retour de judith a bhethulie ()
BOTTICELLI - le retour de judith a bhethulie
Mélancolique et songeuse, le regard perdu tourné vers le côté et non droit devant elle, vers cette liberté nouvellement acquise, Judith semble en arrêt et nous sommes les témoins du conflit intérieur qui l'anime. Elle tient dans sa main droite le sabre, encore souillé du sang de l'envahisseur Holopherne dont elle vient de trancher la tête et, dans sa main gauche, un rameau d'olivier la désignant symboliquement comme un agent de paix. Abra, sa servante, est dans une attitude opposée et suit Judith d'une démarche pressée. Elle emporte le macabre trophée, à demi enveloppé dans une étoffe.
Illustration musicale: Antonio VIVALDI - Juditha triumphans
Commandée par les autorités de la République de Venise l'œuvre a été composée et représentée en 1716 à l'Ospedale della Pietà pour célébrer la victoire du chef des armées vénitiennes, le maréchal Matthias von Schulenburg, sur les Turcs à Corfou en juillet 1716. De par les circonstances dramatiques et glorieuses à l'origine de sa création, elle est aujourd'hui considérée comme l'hymne vénitien. L'histoire de Judith et sa victoire contre l'envahisseur Holopherne était une allégorie de Venise vaincue et envahie par les Turcs. Le général vainqueur, Johann Matthias von der Schulenburg, était présent à la représentation.