MAGRITTE (Rene), la perspective amoureuse - CHERHAL (Jeanne), l echappeMAGRITTE (Rene), la perspective amoureuse - CHERHAL (Jeanne), l echappe René MAGRITTE - la perspective amoureuse ()
René MAGRITTE - la perspective amoureuse 1936
Magritte a expliqué son choix du titre La perspective amoureuse dans une lettre à son ami et confrère surréaliste Marcel Mariën : « C'est l'amour qui ouvre les plus grands horizons. Ici, la plus grande sensation de profondeur a été suggérée en supprimant une partie des panneaux d'un porte qui cachait un paysage composé d'objets connus (arbres, ciel) et d'un objet mystérieux (la grosse cloche métallique posée sur la terrasse)". Au cœur de La Perspective amoureuse se trouve le paradoxe de la porte ouverte/fermée, l'acte de cacher et de révéler. La juxtaposition d'idées opposées est l'un des dispositifs les plus fréquemment utilisés par Magritte
Illustration musicale: Jeanne CHERHAL - l'échappé
Durant toute l'année 2016, Jeanne Cherhal fait une tournée piano-voix, la première depuis ses tout débuts dans les années 2000. Elle y interprète les chansons de tous ses albums et avoue retrouver un immense plaisir dans le piano-voix.
Même si tu ne dis rien quand on ferme les yeux
Si tu ôtes ta main de mes cheveux
Si tu ne m'écris pas quand je te manque quelques heures
Si tu ris quand je crois toucher ton cœur
Même si tu es épris de grandes libertés
Toi qui n'as pas appris à la dompter
Si tu ne m'appelles pas quand il n'y a pas de raisons
Si tu ne rentres pas à la maison
Je te cours le souffle court
Dans les étages de la tour
Je te cours et toi tu m'échappes encore
Je te cours comme un damné
Sur des riffs abandonnés
Je te cours et toi tu m'échappes encore
Même si tu n'es pas homme à aimer les promesses
Et les ruines de Rome à la grand messe
Si tu ne me jures pas qu'on finira nos vies ensemble
Si tu doutes parfois qu'on se ressemble
Même si tu ne dis rien quand on ferme les yeux
Si tu ôtes ta main de mes cheveux
Si tu ne m'écris pas quand je demande quelques heures
Si tu ris quand je crois toucher ton cœur
Je te cours le souffle court
Dans les étages de la tour
Je te cours et toi tu m'échappes encore
Je te cours comme un damné
Sur des riffs abandonnés
Je te cours et toi tu m'échappes encore
Je te cours pour le plaisir
Pour faire durer le désir
Pour que dans mille ans tu m'échappes encore
Je te cours après dans la cour
Je te cours mais tu m'échappes toujours
Je te cours pour le plaisir
Pour faire durer le désir
Pour que dans mille ans tu m'échappes encore