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Parmi les derniers, je quittai le bureau pour reprendre l’ascenseur. A l'interieur, le patron. J’esquissai un sourire furtif en guise de bonjour, sans même l’observer trop longtemps. L’homme galant me laissa passer avant que la porte ne se referme sur nous et avant d’enclencher le bouton pour redescendre les huit étages de l’immeuble. Alors que nous étions à mi-hauteur, l’ascenseur se bloqua d’un coup et tout s’éteint soudainement. Non ! Ce n’était vraiment pas le moment ! S’ensuivit un silence macabre, je commençais à trembler et l’obscurité totale m’angoissait au plus haut point. L’ascenseur n’était pas très grand, aveuglée, j’entendais le moindre des gestes de mon silencieux voisin qui appuyait sur les boutons nerveusement. Les secondes qui passèrent semblaient des heures, la lumière n’était toujours pas revenue, mais nos yeux s’étaient habitués à l’obscurité. Nous restions l'un contre l'autre silencieux, comme en attente d'une intervention exterieure. Nos respirations troublées par la crainte de rester là coincés une éternité se mélangeaient. Je m’adossai contre la paroi de l'ascenseur bloqué. Des gouttes de suée commençaient à perler de mon front.
- Ca ne va pas ? me demanda-t'il
- Ce n'est rien ... Excusez moi, mais… Je suis un peu claustrophobe !
J'étais blanche. J'avais ouvert un bouton de ma chemise et me passai la main sur le cou pour me détendre.
- Est-ce que… Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous ?
Il se rapprocha alors franchement de moi. Sa bouche était toute proche de mon cou. Son souffle était plutot chaud et rassurant. Inconsciemment, je me serrai un peu plus contre lui et laissai échapper un petit soupir de contentement. Je commençai à me détendre. Sa main reprit alors accidentellement, ou non ? la mienne. Je reçus comme une décharge. la suite ...
Son odeur me rendait folle. Je me surpris pourtant à le laisser faire et je sentis alors l’une de ses mains qui commençait à s’aventurer plus bas, sur mes hanches puis remontait plus avant, au contact de mes deux seins qui, sous ses doigts, se durcirent immédiatement. C’était doux, c’était tendre, c’était fou ... et si amoral ! Je ne le connaissais pas, nous étions dans l’obscurité, coincés dans un maudit ascenseur. Je me frottai de plus en plus à lui. Cela me rassurait certes, mais aussi m'excitait terriblement. Il me regardait avec une intensité desarmante. Il me provoquait. Puis, ses lèvres vinrent effleurer les miennes. Je ne réagissai toujours pas. Il posa alors ses lèvres sur les miennes. Pourquoi l'ai-je laissé faire à ce moment là, je ne sais toujours pas.
Prise alors d'une pulsion irresistible, je l'embrassai passionement sur les lèvres. Ainsi, malgré tout, et malgré nous, les baisers devinrent beaucoup plus ardents, passionnés même, ses mains m'exploraient pour découvrir mon corps. L’homme était doué de ses mains et moi, diablement excitée. Il engouffra sa bouche au creux de mon cou, tandis que ses doigts couraient sur mon corps. J'étais en train de m'abandonner à lui. Il retira la pince dans ma chevelure qui tomba aussitot sur mes épaules. Puis il passa ses mains tantôt dans mes cheveux me caressant la nuque ... Et tout alla très vite ... Je lui enlevai sa veste qui rejoignit mon tailleur sur le sol de la cabine. Il releva ma jupe, souleva ma combinaison pendant que je lui déboutonnai hâtivement les boutons de sa chemise. Sur sa poitrine maintenant dénudée, je passai mes lèvres de manière appuyée, m’attardai sur ses tétons durcis les suçant lentement et habilement. Puis, tout alla tres vite. Je deserrai sa ceinture et, ayant perdu toute retenue, j'extrayai son sexe déjà bien raide de son pantalon et, de mes deux mains, le serrai doucement et délicatement. Je baissai entièrement son pantalon et il fit glisser ma jupe et ma culotte sur le sol. Puis, Je me suis sentie soulevée. Il s’enfonça d'un coup en moi, me soulevant une jambe pour que je me cramponne à lui. Je me sentais défaillir au fil de ses assauts qui me comblaient davantage à chaque seconde. Totalement aveuglée par l’obscurité, mes jambes enserrant ses hanches, je sentais sa respiration accélérer, au rythme de la mienne. Je poussai quelques cris. Ses mouvements se faisaient de plus en plus rapides. La cabine de l’ascenseur commença à bouger. Nos corps tremblaient de partout. Des gouttes de sueurs nous recouvraient entièrement. Mes cheveux étaient en bataille. Ses yeux étaient hagards. Ma bouche dégoulinait de rouge à lèvres. La jouissance était sur le point de nous emplir tous les deux, lorsque la lumière revient subitement. Troublés de nous voir enfin et de constater ce que nous étions en train de faire, mais trop excités pour nous arrêter. Je fermais les yeux, le plaisir m’envahit, je me sentis défaillir jusqu’à ne plus rien entendre, Il s'enfonça d’un coup et se libera en moi. Je m’adossai contre la paroi et fermai les yeux.
... plusieurs dizaines de minutes s'étaient écoulées ...
Je reprenais doucement mes esprits. Je le regardais et voulu lui exprimer ma sollicitude,
- Je crois que je vais beaucoup mieux !
J’ouvris les yeux. La porte de l’ascenseur s’était ouverte au rez-de-chaussée. Je regardais l’homme me saluer et s’éloigner, je regardai mon reflet dans le miroir de l’ascenseur. Comment était-ce possible ? J’étais parfaitement apprêtée, l’homme était parti...C'était un peu comme s’il ne s’était rien passé...Mais au fond, s’était-il passé quelque chose ? N'avais-je pas tout simplement rêvé ?