----12-beau soleil interieur-11 (1)@----12-beau soleil interieur-11 (1)@ ()
Je ne savais vraiment si c'était elle qui m'offrait son corps ou si elle s'offrait le mien, toujours est-il que je me sentais glisser avec délice dans ses chairs intimes, comme aspiré en elle. Elle m'accueillait chez elle avec gourmandise, naturellement, avec douceur. Je la pénétrai ... lentement, profondément. Desormais, nus sous les draps, corps à corps, glissant nos peaux l'une contre l'autre, Je voyageai dans son corps doucement, tendrement, sensation d'une douceur infinie. Son ventre était chaud, comme un cocon, c'était terriblement agreable. Je saisissai ses seins, je les palpai avec ferveur. Elle s'abandonna à mes attouchements. nous emettions un bruit de succion terriblement érotique. Elle fermait les yeux pour mieux goûter l'instant, nos intimités se mêlaient l’une à l’autre, je m'enfoncai de plus en plus profondement dans sa chair, onctueuse et chaude. Elle m'offrait ses douces caresses intimes, j'étais bien. Une éternité de douceur et de plaisir controlé, je m'enfonçai en elle par glissades subtiles, je ressortai et rentrai de nouveau dans un onctueux va et viens, puissant et doux à la fois. Je glissai dans un étui chaud et humide. Tel un poulpe, son ventre me suçait, me lissait, aspirait ma verge gorgée de sang, l'engloutissait et la brûlait. J'étais ivre, je tremblai. Je brûlai. La sensation était profonde, sensuelle, humide. Elle me donna ses levres en regardant les miennes tout en m'aspirant dans ses chairs. La langueur de ce contact chaud et vivant autour de la partie la plus intime de mon corps me perdit dans une béatitude mystique.
Puis nos mouvements se firent plus amples. La douce excitation devient un désir plus ardent. Elle ferma les yeux, offerte, chaude, et douce à l'interieur, elle ne quittait plus mon regard, je ne quittais plus le sien, j'oscillai en elle, sans faire de bruit, juste du plaisir. Comme une crème enveloppante, un cocon envoutant qu’on ne voudrait jamais quitter. Je lui donnai du plaisir, elle me le rendait au centuple. Doucement le rythme s'accélèra.
- On continue ? .... lui demandai-je pour êtree sur de ce que nous faisions
- on continue ! me rassura-t'elle
Je m'agrippai à ses épaules, et repris mes longues pénétrations. Nos regards se souderent l'un à l'autre, elle fut prise de vertige, la transpiration perlait entre ses seins, La pensée de mon sexe glissant dans le sien lui fit perdre toute retenue. Elle se mit à gémir doucement, puis, honorant mon érotique intrusion de spasmes et de frissons, elle enfonça presque inconsciemment ses ongles dans mes fesses, m’invitant, le souffle haletant, à la prendre plus violemment. Au bord de ses yeux noirs, deux perles s’épanchaient, deux larmes de plaisir délatrices d’émotion. Le souffle court, mon sexe bandé à l’extrême, je la baisai avec passion, envahissant sa fente des amours interdites. Elle comprit vite les sentiments que j'éprouvais dans ma manière de la dévorer, un mélange de pudeur et de voracité. Elle se prêta totalement en abandon au jeu suave de mes lèvres, sur sa poitrine généreuse, sur ses pointes frissonnantes, jusqu’à ne plus pouvoir résister à ses pulsions, ses désirs réprimés.
- Je ne voudrai pas ..... Tu veux que je me retire ? ....
- Non reste ! ... donne moi tout ! bien au fond ! ... j'ai pris mes precautions avant ! ...`
Je saisissai alors ses épaules, augmentai l'ampleur et la puissance de mon mouvement, le clapotis de nos sexes emmêlés et le claquement de nos chairs nous excitait tous les deux. Elle se cabra, m'agrippa par les épaules pendant que je lui mordillai le cou. Elle me tira vers elle.
- s'il te plait .... maintenant ! .... viens ! .... lache toi! .... jouis avec moi ! ....
N'y tenant plus, je me bloquai au fond de ses entrailles. Je poussai un cri rauque et long ... et je jouissais dans son corps, à me faire perdre la tête. Elle se mordilla les levres. Mes jambes semblaient ne plus vouloir me soutenir. Puis je m'affaissai sur son corps. Elle passa sa main dans mes cheveux, carressa mon visage, puis toute ma tête nichée au creux de son épaule.
Une fois les spasmes apaisés, je m'affaissai completement sur elle, épuisé. Nos cuisses étaient imprégnées de nos sécrétions amoureuses. Ses seins étaient encore couverts de marques de mes ardentes succions. Je la sentais encore toute ouverte pour moi. Elle conservait encore dans sa chair mon sexe emprisonné. Des larmes de bonheur inondaient nos paupières.
- C'eut été une erreur de manquer ça, tu ne crois pas ?
Nous avions joui ensemble, mélangeant nos corps et nos humeurs intimes. La tourmente faisait place maintenant à un calme absolu, à une détente totale. Cette minute où nous nous désenlaçâmes valaient bien ces moments intenses que nous venions de vivre ensemble. elle me laissa glisser complètement hors d'elle, dans un délicieux bruit de succion qui nous fit rire tous les deux.