----allongcpt-w2-167----allongcpt-w2-167 sur le sofa ()
Elle s'était installée là, allongée, nue, sur le sofa, devant moi, telle une panthère au repos, comme je lui avais demandée.
Je commençai mon esquisse par une fine caresse sur ce corps qui brûlait mon regard. Je suivis le creux de ses reins avant de redescendre le long de ses jambes finement galbées. Je passai un doigt d’ébène dans ses longs cheveux ondulés, avant de me noyer dans le bleu profond de son regard tourmenté. Je frôlai ses joues, comme essuyant une larme imaginaire, puis déposai sur ses lèvres un rouge vermeil qu’elle me renverrait en baiser. Ma main revela ensuite les contours gracieux de ses seins, ornant de rose et de brun les dunes satinées de sa poitrine tendue puis j'effleurais les plis discrets d’un souffle de hâle tout en voilant de gris le nid discret au creux de ses cuisses, m’imaginant les entrouvrir avant de m’y glisser et d’y mourir. Elle me regarda d’un sourire malicieux qui me mit bien plus mal à l’aise qu’une quelconque réprimande.
Elle reprit ensuite la pose dans un immobilisme statuesque. Je terminai alors consciencieusement d’orner ses longues jambes de mille reflets roses puis achevai mon travail par les nombreux détours de ses pieds fragiles.
Elle était toujours nue, allongée devant moi, mais je n’osais même plus la regarder. Pourtant, lorsque je relevai enfin les yeux, elle souriait. Puis, à ma grande surprise, elle approcha ses lèvres des miennes et y glissa un furtif baiser avant de me chuchoter dans le creux de l’oreille :
- vous devriez apprendre à maîtriser vos émotions !
Son sourire s’agrandit encore un peu plus. J’avais une envie folle de la prendre dans mes bras. De serrer son corps nu contre le mien et de l’embrasser comme jamais je n’avais embrassé une femme. Elle s’aperçut de mon trouble, me fit un leger baiser sur la joue, sans détacher son regard du mien, Elle laissa glisser sa robe sur le sol, lentement, pleinement consciente de l’effet qu’elle avait sur moi. Elle alla ensuite s’étendre sur le sofa et prit la pause. je me sentais encore plus nu qu’elle. Elle resta immobile, en attente; Retenant le frisson qui menaçait mon corps, contrôlant la faiblesse qui s’emparait de mes jambes, j’écartai le canevas. Tout en me dirigeant vers elle, je guettai ses réactions, craignant un recul; elle n’en fit rien. Tendant ma main vers elle, j’effleurai son cou; ce qui lui fit à nouveau fermer les yeux. Doucement, j’attirai son corps contre le mien, sa chaleur affectant mes sens de plus en plus . Je decidai de la peindre en utilisant son corps comme toile, mes mains et ma bouche pour pinceaux. De ses mains douces, elle me devetit dans un geste sensuel rempli d’anticipation et de hâte. La tête me tournait légèrement, et je ne résistais pas aux impulsions qui me traversaient….
je l’entraînai doucement vers la moquette douce. Elle était maintenant allongée, en attente, un fruit prêt à être savouré. Je la regardais droit dans les yeux, toujours craintif de l’entendre me dire non …. mais elle était autant sous l’emprise du moment que moi. Je l’embrassai longuement, langoureusement, ma langue sondant la sienne, tout d’abord doucement puis dans un crescendo d’intensité enivrant. Je laissai ensuite mes lèvres suivre les contours de son cou; Sa peau était plus douce que la soie, et sa chaleur me la rendait que plus excitante. je continuais l’exploration de son corps voluptueux, parcourant ses cuisses de l’extérieur vers l’intérieur. ce fût ma main qui se mît à explorer les parois de son sexe, mes doigts glissant à répétitions sur ses levres humides. Chaque soubresaut de son corps sous mes caresses devenait un encouragement à aller encore un peu plus loin. Je jouais doucement , de mes doigts, de son bouton de plaisir gonflé à souhait… Je me délectais de la douce odeur de son sexe, de sa moîteur.
Une lueur de malice dans les yeux, elle reçu mon baiser. Féline, sensuelle, elle se replia sur elle même, en parcourant mon corps avec sa langue et ses mains. Mes sens envahis de toute part ne pouvaient plus que succomber. Puis elle s’arrêta, mon corps allongé sur le sien, elle me fit voir le plus beau des regards; plein d’attente, de désir ... je me déplaçai doucement vers ses jambes, les embrassant doucement, presqu’en frôlement, remontant ses cuisses. Le bruit de plus en plus saccadé de sa respiration, les tortillements de plaisir de son corps, ses gémissements s’intensifiaient. Je glissai ma langue à nouveau sur ses seins, suçant doucement ses mamelons durs et droits, puis les caressant de mes mains…..
Déposant mes lèvres contre les siennes, ma langue contre la sienne, je sû qu’il était temps…. Lentement, je me glissai en elle, et je goûtai pleinement à la chaleur et la moîteur de son intimité chaude. Son ventre me paraissait immense et insondable, Elle était comme extasiée, les jambes écartelées. Elle frissonnait doucement. Le mouvement de va-et vient, tout d’abord lent puis de plus en plus intense, la fit réagir. Et quand la jouissance vint, je crû un moment que je perdais la tête en même temps que ma sève chaude s’écoulait dans son jardin secret, nos corps étaient simultanément pris de secousses convulsives.
Je ne saurais dire combien de temps nous sommes restés la, étendus, assouvis. Tout ce que je voulais, c’était la tenir dans mes bras, presser sa chaleur sur sa mienne, sentir sa poitrine sur ma peau. au bout d,un moment, elle se releva, me regardant du regard le plus beau, le plus clair qu’elle pouvait, et se rhabilla en silence, elle vint déposer un furtif baiser sur mes lèvres, puis, sans même se retourner, franchit la porte de mon studio….
Plus jamais je n’ai travaillé dans ce studio sans revoir son image, son corps nu et ses formes de panthère, mais plus jamais je n’ai fait l’amour avec un de mes modèles; ça n’aurait été que tenter de retrouver un paradis perdu, un rêve terminé…