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Ses longs cheveux noirs negligemment rassemblés en un chignon savant. Eclat impudique du désir, et ce magnetisme entre nos deux corps, de plus en plus fort, attirance violente, sensuelle, jeu subtil d'un regard insistant, elle me provoquait avec un art consommé de gestes discrets, divinement sensuels et un regard légerement mouillé. J'avoue qu'il m'arrivait parfois, lorsque je songeais à elle, de me caresser jusqu’à la jouissance, je l'imaginais juste revêtue d'une fine lingerie, dans l’intimité d'une chambre d'hotel discretement reservée, ses cheveux étalés en boucles sur ses épaules. En fait, je la désirais depuis longtemps sans pouvoir lui avouer.
Les effluves d’alcool, moi qui ne buvait jamais, allaient peut être m’aider à vaincre ma timidité. Installé dans le canapé, j'étais attentif à chaque bruit qui aurait pu interpeller mon imaginaire. Je devinai dejà des bruissements de tissus, mais c’est la sonorité suggestive de l’eau ruisselante sur sa peau dans la salle de bain qui entrouvrit un instant une brèche dans mes égarements. Elle était en train de se doucher. Qu’avait-elle en tête, pour entamer une mise en beauté, peut être une transformation que je n’osai espérer.
- je suis à toi dans cinq minutes, j'arrive ! Commençe à te deshabiller ! J'ai hâte de revenir vers toi !
Le parfum épicé de fragrances érotiques baignait la chambre. Puis elle entra enfin, éclairant soudainement l’ambiance feutrée de la pièce de sensualité. Rayonnante de séduction, ses cheveux en un chignon savamment structuré duquel s’échappaient quelques mèches. Une chemise de nuit fluide, laissant apercevoir par un jeu de transparence, deux belles et genereuses poitrines, elle me troublait autant qu'elle m'attirait. Mais toute sa séduction résidait dans le choix de cette tenue de nuit moulant à la perfection ses rondeurs féminines offrant en une seule vision, une cambrure divine sur des hanches suscitant à elles seules la concupiscence. Je su desormais que sous le tissu moiré se cachait le somptueux corps d'une belle femme prête à être dévorée par un homme gourmand.
Revenue dans la pièce, elle sembla émue par mon regard. Je lui tendis le verre dont elle se saisit, son regard maquillé planté au fond du mien. Puis, je contournai le canapé, posai mon verre sur un guéridon proche, et impulsivement, me campant derrière elle, j'entrepris de lui ôter sa pince à cheveux. Je libérai sa chevelure, et étalai les boucles sur sa nuque et ses épaules assortissant mon geste d’un « tu es magnifique. ». Ses joues s'empourprerent aussitôt. Je glissai ma main à la base de sa nuque, ne manquant pas d’effleurer ses épaules. Elle se laissait faire, avec dans son port de tête une nette tendance à l’abandon. Ses yeux se fermerent doucement sous mes doigts caressant, et c’est ainsi, lorsque mes mains s’egarerent un peu plus loin sous son corsage échancré, qu’elle ressentit des frissons parcourir son corps. Elle s’abandonnait doucement vers cet état si doux et si particulier qu'est le début de l'abandon. J'étais appliqué à découvrir le goût de sa peau sous mes lèvres, sous ses dentelles, lorsque, brutalement, me regardant avec gravité, comme si le temps s’était suspendu, elle m’embrassa amoureusement et goulûment à la fois. Je lui avouai que moi aussi j'avais envie d'elle. Touchée par ces aveux, elle me repondit par un baiser long et appuyé. Je glissai discrètement une main sur sa robe de nuit , puis dessous. Elle exhalait des fragrances de parfum épicé de sensualités érotiques. Elle m'embrassa avec fougue, de la fièvre dans le regard, de la faiblesse dans ses frissons éparpillés sur tout son corps et jusque sous sa peau. Une attirance presque magnétique planait au dessus de nous. A chacune de ses respirations, je ressentis sa lourde poitrine gonfler et cet effleurement tout en chaleur éveilla en moi une troublante envie de dévorer ses seins. Elle me fit cet aveu:
- Tu sais, certains soirs, dans mon lit, je rêvais que tu me caresses, puis que tu m’effeuilles doucement avant de m'emmener pour me procurer des caresses de plus en plus intimes.
Avec une douceur presque féminine, je defis un à un les boutons de son corsage, glissant de temps à autre une main chaude sur son ventre. En totale confiance, elle redécouvrait ces plaisirs sourds qui font qu’une femme décline lentement vers un bien être sensuellement érotique. Elle redecouvrait les bienfaits des caresses masculines, l’agréable douleur des morsures tactiles sur des seins avides de baisers, et cette douce chaleur envahissant ses entrailles avant que de mouiller ses dentelles intimes ...
Alors que je poursuivais son effeuillage savant, elle redécouvrit, combien il était bon de désirer et d’être désirée. Elle savait dans mon regard qu’elle allait m'aimer, moi cet ami esperé, si ce n’était jusqu’au bout de la nuit, au moins jusqu’au bout de ses désirs. Je me suis arrêté de la déshabiller lorsque après lui avoir ôté une douce culotte de soie, alors qu’elle n’était plus que juste vêtue de bas, je lui ai déclaré :
- tu es splendide !
Mes paroles élogieuses semblaient la désorienter au point que, sur l’instant, elle déposa avec grâce les rondeurs de sa croupe, et écarta ses cuisses avec une indécence suffisamment calculée pour que je découvre son sexe peau de pêche et sa fente gourmande.
Ses yeux, jusqu'içi plutôt discrets, reflétaient un encouragement à plus d’audace de ma part. Elle, si volubile naturellement, s’avérait soudainement muette, dans l’attente discrète que je lui appose mes lèvres sur son sein puis sur ses lèvres intimes, émouvantes tant elles m'étaient offertes, insolentes, presque scandaleuses. M’approchant doucement de son trésor, entre ses cuisses ouvertes, je me délectai, sous la douceur de mes doigts fébriles de cette humidité troublante, alors même que déjà elle plissait ses yeux. Son bouton merveilleux, gorgé d’une impatience au plaisir, appelait au délit, à un viol consenti de sa troublante féminité. Comme une prière, elle m’invita, oubliant les manières et les civilités à aller plus avant. Loin des inhibitions, de ma bouche, je parcourus chaque parcelle de sa peau Sous les frémissements de sa peau inondée de codes érotiques. Au bord de la rupture, elle se voulut décadente, pour retrouver le goût des amours impudiques, j'avais écarté un peu plus grand ses cuisses, mon regard captivé par la louve attirante, ma bouche folle de désir pour son sexe licencieux. Elle, si respectable, venait entre mes bras d'éveiller en moi le regret de n’avoir pas osé plus tôt.
Bandé à l’extrême, je m'apprêtai à lui faire l'amour, à la baiser et même plus encore, mais elle était femme à prendre son temps, généreuse, tactile et envoûtante, mais aussi tendre amante, quémandant des mots d’amours osés, tout aussi bien que des caresses plus audacieuses. Elle voulait s’offrir en partage dans des étreintes voluptueuses, mais elle voulait aussi désirer et être désirée.
Avec délicatesse, mais aussi de la fébrilité dans ses gestes désordonnés, elle me débarrassa de ma chemise trop sage. Elle me caressa, de la base de mon cou jusque sous mon bas ventre, s’égarant longuement sur mon poitrail musclé, en baisers parfumés et morsures innovantes. J'aimais la regarder me caresser ainsi, jusqu'à ce qu'elle me supplia
- S'il te plait ! ... maintenant, j'ai envie de te sentir en moi !
Repondant à son appel je m'allongeai tendrement sur elle, la couvrant de baisers, elle me guida discretement d'une main furtive et, naturellement, avec douceur, je la pénétrai ... lentement, profondément. Elle se mit à gémir doucement, puis, honorant mon érotique intrusion de spasmes et de frissons, elle enfonça presque inconsciemment ses ongles dans mes fesses, m’invitant, le souffle haletant, à la prendre plus violemment. Au bord de ses yeux noirs, deux perles s’épanchaient, deux larmes de plaisir délatrices d’émotion et de désillusion. Le souffle court, mon sexe bandé à l’extrême, je la baisai avec passion, envahissant sa fente des amours interdites. Elle comprit vite les sentiments que j'éprouvais dans ma manière de la dévorer, un mélange de pudeur et de voracité. Elle se prêta totalement en abandon au jeu suave de mes lèvres, sur sa poitrine généreuse, sur ses tétons langoureusement frissonnants, jusqu’à ne plus pouvoir résister à ses pulsions, ses désirs réprimés.