05-beau soleil interieur-11 (7)@ tu05-beau soleil interieur-11 (7)@ tu intrusion ()
Elle était enveloppée d'une lumière tamisée qui semblait la caresser. Son regard projettait plus de désir que mes yeux ne pouvaient en recevoir. Grâce ou perversion. Eclat impudique du désir. Et ce magnetisme qu'elle degageait, de plus en plus fort, attirance violente, sensuelle. Elle me provoquait avec un art consommé de petits gestes discrets, de petits regards, divinement sensuels. J'avais les mains moites, les jambes dans du coton. Son odeur de parfum, sa voix, délicatement posée m'attiraient comme un papillon la lumiere. Elle tourna son regard dans ma direction, me fixa, plus intensément, les yeux brillants avec un sourire étrange. J'étais sous son emprise. Elle semblait s’en amuser. Elle me troublait terriblement. Mecaniquement, je me rapprochai d’elle un peu plus, sans précipitation, ni brusquerie, j’entamai la conversation avec des banalités. Mais elle m'écoutait, réceptive, tour à tour grave et ironique. Elle disait se sentir bien ici. Car au moins on ne la jugeait pas.
Nous discutions librement mais ses yeux brillaient d'un eclat ravageur, elle ne quittait plus mon regard, je ne quittais plus le sien. Je lui faisais part de mon admiration pour les belles femmes. C'est alors qu'elle me prit par le bras,
- Vous me faites danser ? ...
Nous restâmes un bon moment enlaçés sur la piste, en silence, jusqu'à ce qu'elle me murmure dans l'oreille
- votre corps est tout chaud ! ... comme vos mains ... j'aime bien ! ...
- vous êtes plutôt bel homme, vous le savez ? .... on vous l'a déjà dit !
Je ne savais plus où me mettre. Elle poursuivit en se serrant un peu plus contre moi, trahissant du même coup une faiblesse que je m'efforcai pourtant de dissimuler,
- seduisant ... et en plus .... plein de vigueur !
Elle me provoquait, me troublait, je tentais de dissimuler, en vain, les manifestations exterieures de mon émoi jusqu'à ce qu'elle me souffle:
- vous avez l'air gêné ? ....
- C'est moi qui vous met dans des états pareils ?
- Non, ne rougissez pas ! ...
- vous savez ... ça ne me deplait pas! ... me lanca-t-elle avec un mélange d’impudeur et de retenue
- et d'ailleurs, je vais vous dire: je ne suis pas insensible à certains signaux ! ... si tu veux savoir ...
Cela n'ameliora pas mon état ! Je voyais se mouvoir doucement sa poitrine lourde sous sa robe fluide. Ses soupirs se faisaient plus sonores. Elle se serra encore plus contre moi en me soufflant quelques mots à l'oreille d'une voix à peine perceptible, comme si elle me confiait un secret. Je la regardais, un peu déboussolé, je sentais contre moi sa poitrine se gonfler au rythme de profondes respirations, le sourire aux lèvres, le regard mouillé. J'étais comme ivre, ne sachant pas vraiment comment reagir. Elle ne quitta pas mon regard semblant ignorer superbement mes plates considerations sur la soirée. Je m'appretais à me separer d'elle une fois la musique terminée lorsqu'elle me retint par la main s'approcha et me deposa un baiser sur les lèvres d'une longueur à me faire fondre ! Puis elle me souffla dans l'oreille:
- j'ai vu assez de monde içi, je partirai bien maintenant ? .... j'ai besoin d'autre chose ! ... pas vous ?
Je feignai de ne pas comprendre, elle me souffla dans l'oreille, d'une voix à peine plus distincte:
- ma chambre est au bout du couloir ... on y va ? ....
- Vous venez ? ... je vous emmène ! ...
Puis elle me prit la main et m'entraina vers le couloir. Nous nous sommes rapidement retrouvés dans le confort d'une suite luxueuse, dans une semi-obscurité. Les lumières de la rue éclairaient doucement la grande piece au travers des voilages. Je la buvais des yeux. Elle passa sa main sur ma nuque, ses doigts dans mes cheveux, attira mon visage vers le sien. Puis nos visages se sont rapprochés un peu plus, et ce fut elle qui m’embrassa avec sensualité, glissant aussitôt sa langue dans ma bouche. Notre baiser fut long et humide. Je la desirai, et elle me desirait. Pendant que nos bouches et nos langues dansaient l'une avec l'autre, ses mains cherchaient les boutons de ma chemise, tandis que je m’affairai sur la fermeture éclair de sa robe. Elle defit un à un mes boutons et une fois mon torse en partie dénudé, elle s’approcha à nouveau de moi, plaquant ses mains sur mon torse. D'un geste discret elle se dehancha pendant que je lui caressai les hanches, puis elle s'allongea sur un large canapé en me fixant des yeux ...
- Vous venez ? ... me demanda-t'elle en me prenant la main, comme pour me mettre en confiance ...
- Vous êtes inquiet ? ... vous êtes marié ? ... Mais vous en avez envie ! ... et je vous plais ! ... C'est vrai ?
Je n'en pouvais plus ! Tel un oiseau febrile cherchant son nid chaud, je lui exprimai mon impatience d'elle, mon desir de m'enfouir en elle. Elle me regarda avec des yeux humides. En quelques secondes, corps à corps, glissant nos peaux l'une contre l'autre, elle me poussait à bout
- Je suis toute ouverte ! ... rentrez vite !
Et sans attendre, je ne su vraiment si c'était elle qui m'offrait son corps ou si elle s'offrait le mien. je me sentis tres naturellement aspiré en elle. Je tentai une demi-seconde de reprendre mes esprits, elle ne m'en laissa pas le temps,
- Trop tard ! ... Vous êtes chez moi maintenant ! me manifestant ainsi avec un large sourire sa satisfaction
- ne pensez plus a personne d'autre ! ... Et laissons parler nos sens ... sans restrictions !